L'avenir du jeu vidéo : la vérité est ailleurs
Gamesindustry est l’un des seuls sites spécialisés avec de réelles infos sous le coude. Vous savez, la quasi-intégralité des magasines d’information sur le jeu vidéo sont composés de faux journalistes dépendants du bon vouloir des éditeurs, dans l'espoir de grappiller toutes les news sur leurs prochaines sorties. Et de surcroit, ils sont tous incapables d’émettre un avis objectif sur la tonne de bullshit déblatérée, comme Sony qui tente de nous convaincre que la ps3 vaut le coup pour 10 ans de commercialisation, ou Ubisoft annonçant nous faire rêver avec leur trailer d’Assassin’s Creed 3, tout juste sorti d’une intro d’Age of Empires.
Le site nous présente une interview fort intéressante de Rajat Gupta, fondateur de Iswifter, qui nous explique l’avenir radieux des jeux flashs, des applications sociales ; du cloud gaming en général, c'est par ici. Outre la branlette prévisible sur le produit défendu, on se rend compte combien il peut s’avérer fructueux d’investir dans ces nouvelles approches du jeu vidéo. Les ténors de cette tendance confirment l'avénement d'une nouvell ère, qui balayera tout sur son passage. Ils en profitent pour casser allégrement les vieux de l'ancienne mode, faits rapportés par NintendoBoy (un blogueur de chez Gameblog), la source est encore une fois issue de Gamesindustry : Miyamoto, ce ringard.
Bref, depuis l’avènement de la Wii et l’arrivée en masse des non-joueurs, les Sims n’ont plus le monopole du non-jeu. Des merveilles comme Farmville s’imposent à présent en dignes représentants. A cela s’ajoute les mini (mais vraiment mini) jeux, tels Angry Birds ou une éternelle réédition virtuelle du mahjong. Mais qu’avons-nous à craindre en vérité ? Un casual qui s’extasie devant Wii Music est-il pire qu’un gamer en plein orgasme après avoir enchaîné des killstreaks sur Cod ou Gears of War ?
En réalité, la question que nous devons nous poser est celle-ci : il y a-t-il réellement un public pour apprécier une approche plus sérieuse et plus profonde du jeu vidéo ? Pourquoi s’emmerder après tout à développer des titres tel Mother 3 ou Agony lorsque même les gamers dits traditionnels se masturbent sur des étrons comme Bayonetta ou Final Fantasy XIII-2 ? Le salut pour enfin sortir de l'anorexie vidéo-ludique ne viendra pas des supports traditionnels, mais d'une autre manière d'envisager le jeu vidéo.